Le paysage qui défilait était à couper les souffles. Les montagnes, les collines, les vastes plaines se succédaient et se renouvellaient sans cesse. Je dus à contrecoeur me soustraire à ce panorama enchanteur pour m'atteler à une tâche de la plus haute imoprtance. Les rebelles infiltrés au niveau de la construction des trains m'avaient laissé un petit cadeau dans ma cabine. Le problème résidait dans le " où". Je n'avais aucune idée de m'endroit où il était, ni même à quoi il ressemblait, ni même ce que c'était, et vu l'immensité de la cabine j'allais passer un bon moment à le chercher. Pendant une heure je retournais mes draps, fouillai mes draps, inspectait minutieusement la salle de bain, cherchait sous les meubles et même sur les néons, mais en vain. Je doutais même du fait que les rebelles aient pu cacher quoi que ce soit dans la cabine, puis je réalisais que, peut-être, ils s'étaient trompés de cabine ! L'objet était peut-être dans celle de l'autre tribut, et jallais avoir un mal de chien à me glisser dedans pour fouiner tranquillement...
J'eu soudain une idée. Je sortis à toute vitesse de la cabine, et toquais à celle de Thomas, si mes souvenirs sont bons. Il m'ouvrit tout de suite la porte. Il avait l'air ahuri de quelqu'un très fatigué, les cernes de son visage trahissaient une anxiété difficilement répressible. Je décidais d'être directe
" Bon-bonjour, disais-je en faisant semblant de balbutier, tu-tu dois être T-Thomas?"
"Oui, et toi ... Lisa je crois?"
"Elise, rectifiais-je"
Puis avec plus d'assurance :
"Je voulais te demander un service : ma cabine est trop près à mon goût du restaurant, et toutes ces oeurs ne plaisent pas beaucoup. Tu crois que ce serait possible d'échanger quelques temps?"
Il sembla perplexe devant cette demande, et mon argument était des plus stupides. A ma grande surprise, il accepta, sans doute pris de pitié pensais-je.
Je le remerciait chaudement, nous échangeâmes rapidement nos gardes-robes respectives de chambre et je me retrouvais seule dans ma nouvelle cabine. Je reperrai tout de suite une surface un peu bombée, à hauteur de ma taille à coté d'une petite commode. Je pris à la salle de ain une tringle en métal et cognais de toutes mes forces sur le petit renforcement. La surface se brisa en mille morceaux et laissa apparaître un petit médaillon. C'était une chaîne, en or je crois, dont le bijoux était une sphère qui s'ouvrait, dévoilant l'image d'un petit serpent. Lorsque je l'ouvris, un petit bout de papier tomba, caché à l'intérieur de l'objet. Il disait :
"Ceci te gardera en vie pendant les jeux. C'est un émetteur recepteur GPS doté d'une petite caméra dans l'oeil gauche du serpent. Nous entendrons tout tes faits et gestes, et verrons ce que tu vois lorsque tu ouvriras le petit coffret. Ne le perd SOUS AUCUN PRETEXTE."
Ce message dépassait mes espérance les plus folles, j'avais les rebelles avec moi pendant toute la durée des Jeux ! Je relus plusieurs fois le petit papier puis l'avalait, par précaution.
J'étais prête pour les Jeux.